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Hyperréalisme et Supraréalisme

SUPRARÉALISME

ET HYPERRÉALISME

 Supraréalisme et Hyperréalisme


Depuis les années 1970, des artistes tels que Chuck Close, Ron Muecket Richard Estes s’emploient à créer des œuvres plus vraies que nature, sous la bannière de l’hyperréalisme

Le terme, popularisé dès 1973 par le galeriste belge Isy Brachot, réunit des centaines d’artistes minutieux, dont l’œuvre dérive du photoréalisme

Le photoréalisme est une école de peinture en vogue entre la fin des années 1960 et le début des années 1970. 

En opposition à l’expressionnisme abstrait et au minimalisme, en marge du Pop art, 

des artistes dont John Baeder, Chuck Close, Charles Bell et Audrey Flack 

reproduisent des photographies avec une exactitude sans pareil. 

Cependant, les photoréalistes ne se limitent pas à la reproduction des photographies : ils en réunissent plusieurs et s’inspirent de l’ensemble pour produire des images uniques. 

S’inspirant de l’esthétique et des principes photoréalistes

les hyperréalistes poussent l’expérience plus loin : à partir de photographies, 

ils créent des peintures ou des sculptures allant au-delà de la réalité, 

en montrant par exemple des détails qu’il serait impossible de voir à l’œil nu. 

Les sculptures de Ron Mueck représentent des humains aux proportions parfaites, 

sauf qu’elles sont soit minuscules, soit énormes. 

Dans ses sculptures gigantesques, on peut observer chaque pore de peau et chaque poil, 

qui ne seraient pas visibles à l’œil nu. 

Duane Hanson, un autre sculpteur hyperréaliste

suivant la technique de Georges Segal, moule ses sculptures sur des modèles vivants, 

afin d’assurer un réalisme sans faille. 

Les sculpteurs hyperréalistes préfèrent la résine et la fibre de verre aux matériaux de sculpture traditionnels, car ils sont plus malléables et plus enclins aux détails.



Les hyperréalistes, tels que Chuck Close, Ron Mueck, Denis Peterson et Latif Maulan, se sont inspiré des techniques du photoréalisme pour créer des œuvres, que ce soit en peinture ou en sculpture, imitant à la perfection, et dépassant même des fois, la réalité.

Suprarealisme et hyperrealisme, La différence est essentielle


La différence entre le supraréalisme et l’hyperréalisme se trouve dans l’expression de l’œuvre,

c’est l’essence même de la création.

Si l’hyperréalisme est une présentation de la réalité extérieure,

 telle que tout le monde l’aperçoit les yeux ouverts,

 le supraréalisme émerge du supra – conscient les yeux fermés.

Il est le fruit de notre voyage intérieur sensible, en chacun de nous.

 Il est notre essence inconnue, parfois fugitive, mais substantielle.

C'est une réalité improbable, mais tellement réelle qu'on y croit.

Sandorfi qui a été classé parmi les hyprerréalistes est un artiste supraréaliste. 

István Sándorfi (1948-2007), était au pic de la popularité du mouvement Hyperréaliste  dans lequel il ne se reconnaissait pas. 


L’unité harmonique ne se forme chez Sándorfi qu’en tant qu’apparition, voire une apparition qui se dévoile. 

Le sujet des tableaux n’est justement pas la réalité, mais la fiction.

Ils sont loin des représentations directes. Ce n’est même pas l’imagination qui apparaît,  mais l’illusion de l’imagination. 

Savez-vous que le savoir-faire dans l’art n’a rien à voir avec l’artisanat ? L’œuvre est créée au plus profond de l’âme de l’artiste,

mais le savoir-faire est la base de toute oeuvre authentique.

C’est un repère sur lequel se fonde la création d’une époque. Sans lui, tout pourrait être considéré comme de l’art.

Sans lui, les valeurs restent subjectives, mais surtout spéculatives.




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